L’Exposition Universelle de 1900 est certainement la plus célèbre, événement iconique de la douceur de vivre du Paris de la Belle Époque. La fête est à son comble pour le tournant du siècle, et les dernières technologies sont déployées : trottoir mobile, projections sur écran géant, immersions visuelles, observation de la lune au télescope… Le XXe siècle s’ouvre en beauté.
L’Art Nouveau est ainsi à l’honneur, symbole de modernité et de liberté. Émile Gallé triomphe, ainsi que Guimard, à qui l’on confie la décoration du Métropolitain, inauguré durant l’Exposition le 14 juillet. Siegfried Bing, Lalique, Louis Majorelle, de nouveaux noms se font internationalement connaître.
Les plus grandes maisons du XIXe siècle comme Sèvres et Christofle se convertissent également à ces nouvelles formes. François Linke, fidèle au style Louis XV, en pousse à l’extrême l’exubérance, rejoignant les formes organiques de l’Art Nouveau, et provoque l’étonnement et l’admiration.