L’Angleterre avait innové en 1851 avec la toute première Exposition Universelle. Dix ans plus tard, elle souhaite fêter l’anniversaire de cet événement et héberger ainsi la troisième Exposition Universelle, deuxième sur son sol. Celle-ci n’ouvre cependant qu’en 1862, dans un nouveau bâtiment rivalisant encore de grandeur, le Palais de l’Exposition.
Les ténors des arts décoratifs français, Ferdinand Barbedienne, Carrier-Belleuse, Fourdinois, Viollet-le-Duc, y sont présents et illustrés dans l’album de John Burley Waring, Chefs d’œuvres de l’Art Industriel de l’Exposition Internationale de 1862. Barbedienne y fait en particulier sensation avec ses objets d’arts incrustés d’émaux cloisonnés et champlevés, réactualisant une technique ancienne, selon les dessins de Constant Sévin.
Comme les deux précédentes, cette exposition accueille sous une même nef les produits de toutes les nations, qui y sont au nombre de 39. Le Japon honore cet événement d’une délégation chargée de visiter l’Exposition Universelle afin d’étudier une prochaine participation.