Avec le style Louis-Philippe, les arts décoratifs, notamment l’orfèvrerie et le mobilier, connaissent leur heure de gloire. Jacob-Desmalter et Bellanger participent à la diffusion de ce nouveau style plus cossus qui séduit vite la nouvelle classe bourgeoise.
Se développe un mobilier imposant et massif où se mêlent recherche de confort et praticité. La commode droite ou encore le fauteuil crapaud rembourré sont des emblèmes de la période, de même que l’apparition de roulettes sur de nombreux meubles. Le style perpétue un certain classicisme dans ses lignes très droites et fait peu à peu disparaître les bronzes et ornements.
La période voit par ailleurs naître le style Néo-Renaissance, lié au mouvement de redécouverte du passé national, porté par des ébénistes réputés comme les frères Grohé ou encore Fourdinois. Les bois chauds et foncés (acajou, palissandre, ébène, hêtre et poirier noircis) deviennent ainsi très en vogue.